CHAPELLE NOTRE-DAME DE LA FUITE
A une époque où les gens se battaient pour des bêtes crevées, où personne n’osait plus se hasarder sur les routes, où la guerre, les exactions, les épidémies et notamment la peste, la famine et les privations avaient décimé la quasi totalité de la population, Nicolas Bischoff de Vieux-Ferrette, dont on parle pour la 1ère fois en 1675 (et en 1704 pour la dernière) décide de construire une chapelle à Vieux-Ferrette. Etait-ce une promesse ou un vœu, semblable à celui des habitants d’Oberammergau en Bavière, pour écarter la peste de notre région ? Possible.
HISTOIRE RELIGIEUSE
A l’origine, Vieux-Ferrette était une paroisse autonome dont dépendait Ferrette. Puis Vieux-Ferrette fut rattachée à Ferrette et desservie par son curé, qui percevait le quart de la dîme, le restant étant perçu par l’évêché de Bâle et les nobles de Ferrette. En 1802, Vieux-Ferrette redevint une paroisse indépendante sous le vocable de Saint-André. L’église actuelle date de 1856 et remplace un sanctuaire qui se dressait dans le cimetière, en haut du village. Sur le côté gauche du porche d’entrée, est fixé une méridienne. Le mobilier date de la deuxième moitié du XIXe siècle. Sur le maître-autel, statues de Saint-André, Saint-Odile et Saint-Wendelin. Sur l’autel latéral gauche, peinture représentant la Vierge et statues de Sainte-Catherine et Saint-Apollinaire. Sur l’autel latéral droit, tableau de Saint-Arbogast de Carola Sorg avec statues de Saint-Antoine-de-Padoue et de Saint-François. Les orgues Callinet de 1861 furent transformées par Rinkenbach au début du XXe siècle.